Comme vous l'aurez surement compris, Théodore est issu de la noble et pure famille des Rosiers. N'allez pas me dire que vous n'connaissez pas ! En fait pour planter un peu le décor, on peut dire que les méthodes éducatives et les habitudes de vie sont exactement les même que celles de Malefoy, et elles n'ont pas changées depuis des siècles qu'elles existent. Vous pouvez penser qu'il a mené une enfance difficile, ayant été éduqué afin de détester les moldus et de les persécuter au possible. Et bien non ! Figurez-vous que son père, tout aussi strict et sans cœur que peut l'être un Rosier, ne tenait absolument pas à se farcir son éducation. Eh oui, c'est qu'il avait d'autres chats à fouetter, vous comprenez ? Il a donc été envoyé tout d'abord chez sa grand-mère paternelle, dont le mari était depuis bien longtemps décédé. Tout aussi inflexible que son fils, elle lui donna un enseignement très rigoureux, le frappant ou l'enfermant dans la cave lorsqu'il ne voulait pas se plier à ses règles. Aussi triste que cela puisse paraître, Théodore fut très heureux lorsqu'elle décéda à son tour. Son père en fut par contre très embarrassé, et sa femme, si l'on peut l'appeler ainsi étant donné sa soumission sans faille et le fait qu'elle ne rechignait jamais aucune de ses décisions, à un tel point qu'on aurait pu la comparer à une esclave sans peine, lui proposa timidement de l'envoyer chez ses parents respectifs, après qu'il eu bien entendu refusé de garder le jeune garçon avec eux. Ne voyant pas d'autre solutions, il en fut ainsi, et Théodore embarqua pour la France, pays qui l'avait vu naître avant que ses parents ne l'envoient chez l'affreuse grand-mère anglaise. Il en fut ravi à un point inimaginable. Elle s'appelait Elisabeth Rose-Ducourant. Mamie Liz pour Théodore. Une sorcière de sang pur, mais qui en avait à proprement dire rien à faire. Ces histoires de supériorité lui passaient au dessus de la tête. Elle était une vrai mamie gâteaux, possédant un extraordinaire don. Non, pas la gentillesse, ni la douceur, c'était inné chez elle. Elle était voyante. Et lui apprit petit à petit l'art de la divination. Il était apparemment très doué. Mais ça, c'est parce que le don saute toujours une génération, lui avait-elle dit. Elle lui donna plus d'amour qu'une mère et un père réunis, prenant très soin de lui. Plus tard, elle l'envoya à Beauxbâtons, où il suivit un enseignement magique de qualité. Il se rendait néanmoins dès qu'il le pouvait auprès de sa grand-mère, la soutenant depuis que son mari, un petit homme très doux et discret, avait attrapé une grave maladie sorcière incurable. Il termina ses études, puis retourna vivre chez mamie Liz, ne voulant la laisser seule dans cette épreuve. Elle était la seule famille qu'il lui restait, car il ne considérait pas ses parents comme tel. Malheureusement, son grand-père vint à mourir quelques brèves années plus tard. Elisabeth en fut effondrée, tout comme Théodore. Les obsèques furent une épreuve très dure. Quelques semaines plus tard, Théodore recevait une lettre l'invitant à devenir professeur de divination à Cave Inimicum, l'école de magie anglaise qui remplaçait désormais Poudlard. Il ne pouvait laisser passer cette occasion. Mais il refusait de laisser sa mamie seule. Il la convint donc de déménager à Pré-au-lard, un petit village tout près de l'école. Ainsi il pourrait rester près d'elle et lui demander conseil en cas de besoin. Cela fait maintenant deux ans que Théodore est professeur de divination, et il se plait dans ce travail. Sa grand-mère retrouve peu à peu la joie de vivre, en se rendant régulièrement chez Honeydukes et au magasin de farces et attrapes qui appartenant jadis aux frères Weasley. Le jeune homme vit dans l'école, mais il a toujours sa chambre de prête chez mamie Liz !